Les Mystérieuses Cités d'Or
LA QUETE DES ORIGINES
EPISODE 3
Titre : « Un Nouvel Empire »
Résumé de l'épisode précédent :
Arrivés sur Flores afin de rechercher Esteban et Tao, Zia, Mendoza,
Sancho et
Pedro découvrent que le grand condor a disparu. Au même moment, un
glyphe
immense apparaît sur un pic rocheux, symbole proche d'un caractère
maya,
formé par les ombres que forment l'inclinaison des rayons du soleil
sur le rocher.
Ils décident de revenir inspecter le rocher le lendemain. Lors
de leur retour au
bateau, Zia trouve l'une des sandales de Tao laissant présager du
pire. D'autant
plus que leur caraque ne se trouve plus à l'endroit où ils l'ont
laissée. Quelqu'un
veut visiblement les retenir sur l'île, mais qui ?
_____
A l'aube, la caravelle de Juan de Vaca se prépare à partir. Une grande
agitation
règne sur le pont. Juan est dans sa cabine, il est en train de rédiger
une lettre.
Quelqu'un toque à la porte. Sans se retourner, il invite le visiteur à
entrer.
L'AMIRAL (OFF)
Suis-je encore le bienvenu sur ce bateau ?
Juan se retourne et découvre l'Amiral en tenue d'aventurier. Il se
lève et se dirige
vers lui en souriant.
JUAN DE VACA
Je pensais que personne ne pouvait te convaincre
de repartir ?
L'AMIRAL
Personne en effet, mais ce médaillon…si ! Il a attisé
ma curiosité.
Juan voit arriver deux marins portant péniblement une grosse malle.
MARIN 1
On dépose ça où, Amiral ?
L'une des poignées cède et la malle tombe lourdement sur le sol. Elle
s'ouvre et
une centaine de livres s'étalent sur le pont. Juan regarde l'Amiral
d'un air étonné.
Celui-ci rit.
L'AMIRAL
Il faudra bien que je m'occupe.
L'Amiral se dirige vers les deux marins pour les aider à ramasser les
livres sous
le regard d'autres membres de l'équipage qui discutent entre eux à
l'autre bout
du bateau.
MARIN 3
C'est celui qui se fait appeler « L'Amiral ».
MARIN 4
J' connais pas .
MARIN 3
Tu le connais forcément, c'est le premier Espagnol
à avoir maîtrisé la langue des Incas…le traducteur
de Francisco Pizzaro.
Le soleil se lève sur Florès. Mendoza, Zia, Pedro et Sancho sont
déjà en route
pour le pic.
PEDRO
Mendoza, comment allons-nous pouvoir quitter l'île
sans bateau ?
MENDOZA
Chaque chose en son temps, Pedro.
SANCHO
Il ne d-doit pas pas passer beaucoup d-d-de
navires à l'ho-l'ho-rizon.
MENDOZA
Ne vous inquiétez pas, nous n'allons pas mourir ici.
SANCHO
Je l'es-l'espère bien.
Ils arrivent devant le pic qui fait bien 200 mètres de haut.
ZIA
Il ne me paraissait pas aussi grand.
Mendoza se dirige vers les sillons qui composaient le caractère Maya
apparu le
soir précédent.
MENDOZA
On voit bien que le caractère a été gravé par la
main de l'homme.
En effet, ils sont assez lisses avec des marques du ciseau par
endroits.
MENDOZA
Faisons le tour !
Ils commencent à faire le tour en observant bien cette étrange
« colline ». Rien
d'anormal ne frappe leur esprit et ils finissent par se retrouver au
point de départ.
MENDOZA
J'espérais plus de réussite.
ZIA
Peut-être trouverons-nous une réponse au sommet.
PEDRO
Bonne idée, Zia.
MENDOZA
Allons-y ! J'ai remarqué un côté moins pentu de
l'autre côté.
Ils commencent à escalader le pic.
PEDRO
Tout ça me rappelle notre périple dans le nouveau
monde !
SANCHO
Oui, oui.
MENDOZA
J'imagine Esteban ici avec son vertige.
Ils arrivent finalement au sommet. Celui-ci est de forme aplatie.
ZIA
C'est surprenant, regardez comme c'est plat.
PEDRO
Oui, ça m'étonnerait que la nature y soit pour
quelque chose.
MENDOZA
Il est possible que ce pic servait de poste
d'observation.
Ils commencent à observer les alentours.
ZIA
Je crois que j'ai remarqué quelque chose !
Zia regarde en direction d'un lac en contrebas formé à l'intérieur
d'un cratère.
Sous l'eau, on peut distinguer une construction. Pedro cherche
désespérément du regard.
PEDRO
Je ne vois rien.
ZIA
Mais si, regardez, sous l'eau !
MENDOZA
Joli coup d'œil, Zia !
SANCHO
Qu'est-ce que c'est ?
ZIA
Allons voir.
Ils redescendent et se dirigent vers le lac. Non sans mal, ils
arrivent au bord de celui-ci.
MENDOZA
La construction n'est plus visible depuis ici.
PEDRO
Il fallait donc être sur le pic pour la distinguer.
MENDOZA
Je vais aller voir ça de plus près.
SANCHO
Sois pru-pru-prudent, Mendo-do-za.
Mendoza enlève sa cape et plonge dans le lac. Après quelques
brasses, il arrive
devant la construction qui se trouve contre la paroi nord à 12 mètres
de fond.
Elle est construite avec de grosses pierres, toutes richement gravées.
Le
bâtiment est percé d'une ouverture en forme d'arche allongée.
Mendoza entre à
l'intérieur et voit que l'arche se prolonge dans la paroi du cratère
et forme un
tunnel. Il remonte à la surface.
ZIA
Alors ?
MENDOZA
Il me semble qu'il s'agit d'une entrée. Mais la
question est de savoir si elle mène encore quelque
part.
PEDRO
Mendoza, je sais ce que tu as derrière la tête, mais
ne compte pas sur moi pour te suivre !
SANCHO
Moi non plus.
MENDOZA
Comment ? Vous ne voulez pas retrouver Esteban
et Tao ?
SANCHO
Si si si, mais…
ZIA
Moi je viens avec toi, Mendoza !
Pedro et Sancho regardent Zia, puis Mendoza qui sourit.
PEDRO
C'est toujours la même chose, on vous suit !
SANCHO
Mais si si ça ne mène nu-nulle part, j-je ne veux
pas fi-fi-finir noyé.
PEDRO
Toujours à imaginer le pire Sancho.
SANCHO
C'est dans-dans ma na-nature, j'y peux ri-rien.
MENDOZA
Rien ne t'empêche de rester ici.
SANCHO
Non, non, je je viens !
MENDOZA
Parfait !
Ils plongent et pénètrent dans le tunnel. Petit à petit, l'inquiétude
marque le
visage de Mendoza : le tunnel est plus long qu'il ne le pensait. Après
une minute
de nage, ils arrivent dans un cul-de-sac, mais après quelques secondes
de
frayeur, ils trouvent une poche d'air au plafond. Ils peuvent à
nouveau respirer.
SANCHO
J-je vous avais pré-prévenu, on a fa-failli fi-fi-finir
noyé !
MENDOZA
Oui, dommage, je pensais vraiment qu'on avait
trouvé…
PEDRO
Mendoza, j'ai quand même remarqué une dalle
avec un dessin dessus.
MENDOZA
Où exactement ?
PEDRO
Suis-moi.
Pedro plonge, suivi de Mendoza. Ils se dirigent vers la droite. Pedro
lui montre la
dalle. Le dessin représente un soleil, le même qui se trouve sur les
médaillons
du soleil. Pedro et Mendoza remontent à la surface.
ZIA
Alors ?
MENDOZA
En effet, ça pourrait être une piste.
ZIA
Que représente le dessin ?
MENDOZA
Ce sont les mêmes motifs qui se trouvent sur ton
médaillon.
ZIA
Les mêmes motifs ?
SANCHO
De-derrière se ca-cache peut-être une ci-ci-cité
d'or ?
MENDOZA
Le meilleur moyen de le savoir, c'est de renverser
cette dalle !
Sancho, Pedro et Mendoza plongent et se dirigent vers la dalle. Ils
donnent
chacun à leur tour de violents coups de pied contre la dalle
tout en revenant
prendre de l'air là où les attend Zia. La dalle finit par céder d'un
coup et l'eau
s'engouffre dedans créant un courant qui emporte Mendoza, Zia, Pedro
et
Sancho.
Le navire du capitaine Juan de Vaca arrive au large de Florès. Il est
dans sa
cabine.
JUAN DE VACA (PENSE)
Francisco je te ramènerai la jeune fille au pendentif,
je tiens toujours parole.
Il se lève et sort de sa cabine. Il regarde Florès approcher, en
pleine réflexion.
Zia, Medoza,
Pedro et Sancho débouchent par une cascade dans un lac
souterrain qui se trouve dans une immense grotte.
MENDOZA
Tout le monde est là ?
PEDRO
Oui !
SANCHO
On a a eu chaud !
Ils rejoignent la rive et observent les alentours. Un escalier se
trouve à quelques
mètres devant eux.
MENDOZA
Ça va Zia ?
ZIA
Oui.
MENDOZA
Je sens que nous touchons au but ! Ah comme
j'aime ces aventures, vous ne pouvez pas savoir
comme ça m'a manqué.
PEDRO
Content pour toi, Mendoza, moi je préférais ma
petite vie tranquille.
Sancho rit.
SANCHO
Ta ta petite vie tran-tranquille ? Avec ta femme ?
PEDRO
Tais-toi Sancho !
ZIA
Vous avez une femme ?
PEDRO
Quoi ça t'étonne ?
ZIA
Oui, un petit peu.
SANCHO
Si-si on peut appeler ça une fe-femme, c'est plutôt
une to-to-tortionnaire !
Il rit.
PEDRO
N'insulte pas mon sucre d'orge !
Ils se dirigent vers l'escalier. Après une centaine de marches, ils
arrivent en face
d'un portique mélangeant le style précolombien et gréco-romain creusé
à même
le rocher.
MENDOZA
Etrange édifice.
ZIA
Serait-ce le temple où se trouve la carte ?
Ils s'approchent et arrivent devant la grande porte en bronze. Ils
poussent la
porte qui s'ouvre facilement. Elle donne sur un couloir éclairé par
plusieurs
torches.
MENDOZA
Restons sur nos gardes.
Le bateau du capitaine De Vaca a accosté dans la même crique qui
avait
accueilli la caraque de Mendoza. Il a réuni son équipage. Ils sont une
vingtaine
sur le pont. Il s'adresse à eux.
JUAN DE VACA
Vous savez qui je recherche, je demanderai donc à
10 d'entre vous de fouiller l'île et de me la
ramener ! Nous reviendrons ici au coucher du
soleil !
Zia et ses compagnons arrivent devant une nouvelle porte en bronze.
Ils
l'ouvrent et pénètrent dans une pièce éclairée par la lumière du
soleil. Les murs
semblent être en métal et il y a trois autres portes. Un homme est au
centre de la
pièce. Il porte un masque, le même que ceux qui avaient menacé les
jeunes,
mais lui est magnifiquement habillé. Il s'adresse à eux d'une voix
très grave :
LE GRAND PRETRE DE FLORES
On m'a prévenu de votre visite. Vous ne pourriez
pas prendre les portes comme tout le monde ?
Un rire retenu émane de sous son masque.
ZIA
Qui êtes-vous ?
LE GRAND PRETRE DE FLORES
On me nomme Grand prêtre.
MENDOZA
Vous êtes le gardien d'une cité d'or ?
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Non, je suis un descendant de l'Empire de Mû.
ZIA
Comme Tao ? !
GRAND PRETRE DE FLORES
Tao ? Il disait donc la vérité ?
ZIA
Où est-il ? Et Esteban ?
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Vous les rejoindrez bientôt.
Sa tête reste dirigée vers Zia. Il la baisse un peu en direction de
son pendentif.
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Les pendentifs du soleil ont fait leur réapparition,
c'est le signal que nous attendions. Depuis plus de
2000 ans notre peuple attend sa renaissance,
l'heure est enfin arrivée.
MENDOZA
Votre renaissance ?
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Le nouvel Empire naîtra bientôt.
ZIA
Je ne comprends pas très bien vos intentions,
pourquoi nous avoir menacés ?
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Ce n'était pas notre intention, croyez-moi.
Il tape du pied. Quatre hommes masqués arrivent par derrière.
Mendoza tourne
la tête vers eux.
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Emmenez-les !
Loin d'ici en surface, le capitaine marche dans Florès avec l'Amiral
et un marin.
L'AMIRAL
Depuis que tu as trouvé cette jeune fille, tu as
profondément changé, Juan, que se passe-t-il ?
JUAN DE VACA
Ne t'inquiète pas pour moi.
L'AMIRAL
Pourquoi Pizarro est-il tant intéressé par elle ?
JUAN DE VACA
Je ne sais guère, mais il m'a parlé d'une autre
jeune fille qui était aussi en possession d'un
pendentif comme celui de Zia.
L'AMIRAL
Un deuxième médaillon ? Intéressant.
JUAN DE VACA
Trois serait plus exact…il m'a parlé d'un garçon
aussi : Esteban.
Zia est emmenée par un des hommes dans une pièce où se trouvent
Esteban et
Tao. Elle n'a plus son pendentif. L'homme referme la
porte. Esteban et Tao qui
sont assis sur de la paille lèvent la tête et voient Zia.
ESTEBAN ET TAO
Zia ?
Ils se lèvent, soulagés et heureux de revoir leur amie.
ZIA
Esteban, Tao !
Zia tombe dans les bras d'Esteban.
ESTEBAN
On était tellement inquiets !
TAO
Heureusement te voilà !
ZIA
Comme je suis heureuse.
ESTEBAN
Que t'est-il arrivé ?
Le capitaine Juan de Vaca, ses deux acolytes marchent dans une petite,
sans doute la seule, forêt
de l'île.
LE MARIN
Tiens, je n'ai jamais vu cette sorte d'arbre.
L'AMIRAL
Moi non plus.
Ils débouchent dans une clairière où se trouvent cinq huttes en
pierre, évoquant
des constructions de style incaïque. Ce village semble désert.
JUAN DE VACA
Des indigènes, ici ?
Le capitaine Juan de Vaca et l'Amiral avancent prudemment.
L'AMIRAL
Ça me rappelle les constructions que l'on peut voir
au Pérou.
Ils voient, derrière l'une des maisons, un homme parterre sur le
ventre. Ils
courent vers lui et s'agenouillent à sa hauteur.
L'AMIRAL
Il est complètement froid.
Il remarque une tâche de sang sur le sol. Juan lève la tête et
regarde les
alentours.
JUAN DE VACA
Qui a pu lui faire ça ?
L'AMIRAL
Visiblement, on lui as pris ces vêtements, regardez
il est plus hâlé au niveau du cou que sur le dos.
JUAN DE VACA
Tu as raison.
Juan se redresse. En restant sur ces gardes, il se dirige vers l'une
des huttes.
L'horreur s'exprime sur son visage.
JUAN DE VACA
Oh ! Venez voir !
Esteban, Zia et Tao sont assis dans la paille dans leur petite
cellule.
ESTEBAN
Alors Mendoza est ici aussi ?
ZIA
Oui, avec Sancho et Pedro.
TAO
Ils sont inséparables ces trois là !
ZIA
Je ne sais pas où ils ont été emmenés par contre.
TAO
Je ne me fais pas de souci pour Mendoza, il s'en
sort tout le temps.
ZIA
Tu as raison Tao.
ESTEBAN
Oui. As-tu pu en savoir plus sur ce Grand prêtre ?
ZIA
Non, il est resté très évasif. Il a parlé de
renaissance et de nouvel Empire.
TAO
Il nous a aussi parlé de ça.
Le Grand prêtre entre justement à l'instant.
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Mes enfants je ne sais quoi faire de vous…
ESTEBAN
Pourquoi vouloir nos pendentifs ?
Il rit.
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Ça ne vous regarde plus.
ESTEBAN
Regarde plus ? Mais pourtant…
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Je ne suis pas ici pour parler de ça.
ZIA
Est-ce vous qui avez pris le Grand Condor ?
TAO
Il n'est plus à sa place !?
ZIA
Non.
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Nous n'avons pas touché au Grand Condor.
TAO
Comment expliquez-vous sa disparition, alors ?
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Quelqu'un a dû se l'approprier.
TAO
Noooon c'est vrai ? Vous n'avez pas une idée plus
lumineuse ?
Esteban sort le talisman qui permet de mettre en marche le condor.
ESTEBAN
La question est de savoir comment la personne qui
l'a pris a-t-il pu l'actionner sans ceci ?
TAO
C'est incompréhensible.
Le Grand Prêtre arrache le talisman des mains d'Esteban.
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Alors voici ce qui enclenche le condor, nos ancêtres
étaient vraiment ingénieux.
Tao lance un regard destructeur en direction d'Esteban.
TAO
Tu n'aurais pas pu attendre avant de le sortir ?
ESTEBAN
A quoi ça va lui servir de toute façon ?
TAO
Il a peut-être menti !
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Non, rassure-toi, Tao, nous ne sommes pas en
possession du Condor, mais nous avions essayé
de comprendre son fonctionnement sans grande
réussite.
ZIA
Comment est-ce possible, vous êtes des
descendants de l'Empire de Mû, oui ou non ?
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Bien entendu, mais une grande partie du savoir de
nos ancêtres ne nous est pas parvenu.
TAO
Je suis sûr que vous mentez.
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Peu importe ce que vous pensez.
Il se dirige vers la sortie.
ZIA
Où sont ceux qui m'accompagnaient ?
Le Grand Prêtre tourne la tête.
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Ils seront tués, comme toutes les personnes qui ont
vu une cité d'or…
ESTEBAN
Tués, mais ils n'ont pas vu les Cités d'or !
LE GRAND PRETRE DE FLORES
Bien essayé, mon garçon, mais deux d'entre eux
m'ont affirmé le contraire.
TAO
Pff Sancho et Pedro, ils ne peuvent pas s'empêcher
de parler.
Le Grand Prêtre sort de la pièce.
ESTEBAN
Il faut faire quelque chose !
ZIA
Que pouvons-nous faire, nous sommes coincés ici.
Tao est songeur.
TAO
J'ai laissé mon précieux livre dans le condor…
ESTEBAN
Quoi ?!
TAO
Hé je ne pouvais pas savoir qu'on allait nous le
voler.
ZIA
Nos médaillons, le Grand Condor et maintenant ton
livre des anciens, notre nouvelle quête ne
commence pas très bien.
De Vaca, l' Amiral et le marin s'éloignent du village.
JUAN DE VACA
Ils étaient au moins 5.
LE MARIN
Qui a pu commettre un telle horreur ?
L'AMIRAL
On ferait peut-être mieux de ne pas moisir ici.
JUAN DE VACA
Je dois savoir si Zia est revenue sur l'île, nous
resterons le temps qu'il faudra.
A Suivre dans l'épisode 4