Episode 14

Titre : Le messager du continent disparu

 
 
 
 

Personnages secondaires :

Jason Haghia : Jeune Grec d’une vingtaine d’années, recueilli et élevé par le Grand Prêtre de Florès. Sa mère, qui faisait partie d’un groupuscule militant pour la liberté de la Grèce après l’invasion turque, a été tuée par l’armée de l’envahisseur. Beaucoup accuse le père de Jason, (Jason ignore l’identité de son père), d’avoir révélé aux autorités l’emplacement de leur repère en contrepartie de quelques pièces d’or. Jason est à sa recherche. Il est maintenant au Pérou en possession du livre de Tao et du parchemin dérobé au Grand Prêtre de Florès.

Manaco : Descendant de l’Empire de Mû. Il possède le condor. Zia pense qu’il a un lien de parenté avec Tao. Il travaillerait pour l’Empereur de Mû et sa principale mission est la destruction des cités d’or.

Le Grand Prêtre de Florès : Ses intentions restent assez obscures. On sait qu’il veut créer un " Nouvel Empire ", mais on ne sait pas exactement ce qu’il recherche. On vient de découvrir que lui et Manaco se connaissaient. Ils avaient une mission commune, la destruction des cités d’or.

Kardiphôs : Son nom n’a été évoqué qu’une seule fois par le Grand Prêtre de Florès qui est visiblement sous ses ordres. Mais qui peut bien être ce nouveau personnage ?

Juan De Vaca : 49 ans. Navigateur espagnol et ami de Pizarro. Très intéressé par les cités d’Or.

L’Amiral :
33 ans. Fidèle ami de De Vaca. Il a été traducteur pour Pizarro, mais après plusieurs différends et de violentes disputes, il est retourné en Espagne. Il a accepté de repartir avec Juan. Il maîtrise le Quichua [langue des Incas] et a une grande admiration pour la civilisation inca. Il regrette maintenant d’être revenu au Pérou.

Don Diego de Almagro
: 58 ans. Il est de petitE taille et borgne. Compagnon d’arme de Pizarro. S’entend de moins en moins bien avec lui. Excellent soldat et fantassin. Il est arrivé à Cajamarca avec 200 hommes.

Atahualpa : Empereur illégitime de L’empire Inca. Il est tombé dans un piège tendu par Francisco Pizarro à Cajamarca. Il est maintenant prisonnier des Espagnols. Il est le dernier descendant du grand Huayna Capac.


Sinchi :
27 ans. Il faisait partie de la garde privée d’Atahualpa, l’empereur Inca. Il a été capturé à Cajamarca en même temps que l’Empereur, pendant l’embuscade organisée par Pizarro le 16 novembre 1532. On a appris qu’il était de mèche avec Almagro et qu’il était chargé de ramener les enfants à Cajamarca. Il semble déçu par ses compatriotes pour des raisons que l’on ignore encore.

Francisco Pizarro :
65 ans. Principal acteur de la conquête du Pérou. Excellent stratège. C’est un homme brutal, voire cruel. Il a promis à Atahualpa que s’il lui faisait apporter une quantité importante d’or, il épargnerait sa vie.


Résumé de l’épisode précédent :
Zia et Tao ont rejoint Esteban dans un petit village où se trouve un temple mystérieux. L’Amiral et De Vaca sont arrivés à Cajamarca. Gomez et Gaspard ont été fait prisonniers par Fransciso Pizarro qui, grâce à eux, a récupéré la partie centrale des médaillons. Jason a quitté le village du temple, mais il a rendu le livre de Tao.

---

Village du temple, la nuit. Esteban se réveille en sursaut. Il a encore rêvé de son père. Il tourne la tête en direction du lit de Zia, elle dort paisiblement. Il remarque par contre que le lit de Tao est vide. Seul Pichu, emmitouflé dans son plumage, l’occupe. Esteban sort de son lit et quitte la maison. Il est assailli par le froid glacial qui règne dans cette région. Il voit de la lumière qui s’échappe de l’entrée du temple. Il court dans sa direction. Il avance prudemment dans le temple, il arrive dans la salle où se trouve la statue. Il voit Tao assis en tailleur en train de lire son livre.

-Tao ? (E)

Tao sursaute et se retourne vers lui.

-Ah c’est toi Esteban.
-Que fais-tu ? (E)
-J’étais trop impatient d’étudier ce temple.
-Tu as traduit la plaque ?
-Oui, la partie en langue de Mû, l’autre je ne connais pas.
-Jason m’a dit que c’était du grec ancien.
-Du grec ?
-Oui.
-Et il a réussi à traduire ?
-Non, mais il m’a dit qu’il pensait que cette statue représentait Poséidon, c’est un dieu du Panthéon grec. (E)
-Dommage qu’on n’ y connaisse rien, finalement Jason aurait pu nous aider. (T)
-Que dit la partie que tu arrives à traduire ? (E)
-J’obtiens « Que » «Empires » « pour la paix » qui n’auront de sens que lorsqu’on pourra traduire le grec.
-Je vois mal comment résoudre ce problème, ton livre ne fournit pas une traduction ? (E)
-Non.

-Tao, Esteban ?

Ils se retournent. Zia est venu les rejoindre.

-Zia ? (E)

Zia s’assied à côté d’eux.

-Alors qu’avez-vous trouvé d’intéressant, moi non plus je n’arrive pas m’endormir. (Z)

Tao et Esteban sourient.

-Nous sommes limités car nous ne connaissons pas le grec. (E)
-Poséidon… (T)
-Que dis tu, Tao ? (Z)
-Je suis sûr d’avoir déjà lu ou entendu ce nom là. (T)
-Jason pense que cette statue représente Poséidon, un dieu Grec. (E)

Tao se replonge dans son livre.

Le lendemain. Zia, Tao et Esteban se sont finalement endormis dans le temple. Sinchi sort de l’une des maisons. Il a le regard sombre. Il reste un moment devant la maison, observant les alentours, il est en pleine réflexion. Il finit par se mettre en route. Il quitte le village.

Zia, Esteban et Tao sont réveillés par un bruit sourd qui provient de l’extérieur du temple.

-Vous avez entendu ? (E)
-Oui, ça venait de l’extérieur. (Z)

Ils sortent et découvrent avec surprise le Grand Condor posé devant le temple.

-Le Grand Condor ! (T)

La vitre de la cabine s’ouvre lentement. Ils voient apparaître Manaco. Il saute au sol devant les enfants.

-Je crois que cette fois, personne ne nous interrompra, cela fait longtemps que je souhaite mieux vous connaître. On m’appelle Manaco. (M)
-Nous aussi, nous voulions en savoir plus sur toi. (T)

Panaca sort de sa maison qui se trouve en face du Grand Condor

-Oh mais quel est cet oiseau gigantesque ! (P)
-C’est le Grand Condor, construit par mes ancêtres. (T)
-Je me nomme Manaco et je te demande l’hospitalité dans ton village pendant quelques jours. (M)
-Manaco, tous les voyageurs au cœur pur sont les bienvenus dans ce village.
-Merci de cet accueil.
-Appelle-moi Panaca.

Manaco se tourne vers le temple.

-Panaca, je viens te délivrer de ta mission, merci à toi et à tes ancêtres d’avoir protégé ce temple.
-Aurais-je enfin droit à quelques explications ? (P)
-Je ne peux malheureusement rien te dire, cela te mettrait en danger.
-En danger ? (Z)
-Par les temps qui courent, mieux vaut en savoir le moins possible. (M)
-Je me contenterai de cette réponse… (P)

Panaca s’éloigne.

-C’est mieux ainsi. Suivez-moi. (M)

Manaco entre dans le temple, suivi par Esteban, Zia et Tao.

-Alors ce temple a été construit par le peuple de Mû ? (T)
-Non, pas exactement. (M)

Manaco n’en dit pas plus. Il continue à marcher lentement en direction de la statue. Tao n’est pas satisfait par sa réponse.

-Tu ne veux pas nous en dire plus ? (T)
-Chaque chose en son temps, Tao. (M)

Il arrive devant la statue. Manaco voit le livre de Tao posé sur le sol.

-Vous avez traduit la plaque ? (M)
-Nous n’avons pas réussi, pas en entier. (E)
-«Que les deux grands Empires se réunissent pour la paix » (M)
-L’Empire de Mû… (T)
-Et l’Atlantide. (Z)
-Cette statue représente Poséidon, le dieu de la mer, le créateur du grand Empire disparu de l’Atlantide. Il tient l’effigie du Soleil, le symbole du puissant Empire de Mû. (M)
-Ce temple date du temps où Mû et l’Atlantide étaient encore en bon terme ? (T)
-Je ne suis pas venu ici pour parler de ça, je voulais vous rencontrer. (M)
-Nous aussi nous voulons en savoir plus sur vous. (Z)

Manaco sourit.

-Je suis sous les ordres d’un nouvel Empereur de Mû.
-Le nouvel Empereur ? (E)
-L’Empire de Mû aurait subsisté ? (T)
-C’est plus compliqué que ça, quoi qu’il en soit, je suis ici afin de récupérer vos médaillons. (M)

Tao commence à se méfier, il regarde Manaco suspicieusement.

-La destruction des Cités d’or est le nouvel objectif de l’Empereur. (M)
-Mais pourquoi ? Où sont passées les intentions humanistes de Mû ? (T)
-Les Cités d’or ont attisé beaucoup trop de convoitise et il s’avère que l’espèce humaine n’est pas prête à découvrir tous les fabuleux trésors que recèle chaque cité.
-Est-ce une raison suffisante pour les détruire ? (Z)
-Nous le pensons. (M)
-Je ne peux pas croire que ce soit le souhait de l’Empereur. (T)
-Pourquoi ne pas juste détruire les médaillons ? Personne ne pourra y pénétrer ensuite. (E)

Manaco sourit, puis devient extrêmement sérieux. On peut même déceler une certaine tristesse dans sa voix.

-Croyez-moi, je regrette plus que quiconque la destruction des cités d’or et s’il existait une alternative…mais il n’en existe aucune. Pouvez-vous me donner vos médaillons ? (M)
-Nous ne les avons plus. (Z)
-Comment ? Je croyais que vous les aviez récupérés sur Flores ? (M)
-En effet, mais c’est Mendoza qui les a maintenant. (E)
-L’Espagnol à la cape bleue ? (M)
-Oui et je te rappelle qu’ils sont incomplets, les parties centrales ont disparu en même temps que la première cité d’or. (T)
-Je le sais. (M)
-Pourquoi le faux Grand Prêtre de Flores semblait autant intéressé par nos médaillons incomplets ? (E)
-Car ils ont eux aussi leur fonction, mais je n’en sais moi-même pas plus… (M)
-Tu me sembles bien laconique . (T)
-Je ne vous cache rien pourtant. J’ai totalement confiance en vous. Vous n’êtes pas n’importe qui. (M)
-Que savez-vous sur nous, sur nos origines ? (Z)
-Il est temps de reprendre une vie normale, à quoi bon vivre dans le passé, pensez au présent , profitez de votre jeunesse, elle ne sera pas éternelle. (M)

Manaco se tourne vers la sortie.

-Je ne saurai mieux vous conseiller de ne pas poursuivre votre quête, pour votre bien. (M)

Il commence à marcher en direction de la sortie.

-Que veux-tu dire ? (E)

Manaco ne répond rien. Il arrive devant la sortie du temple.

-Tu nous avais dit que tu connaissais bien ma famille ? (T)

Manaco se retourne vers Tao.

-Oui…Je l’ ai rencontrée alors que tu n’avais que deux ans.

Manaco sort du temple.

-Attends ! (T)

Tao, Esteban et Zia courent vers la sortie et sortent du temple. Le condor est en train de décoller. Tao crie encore une fois.

-Attends !

Depuis la cabine du condor, Manaco regarde les enfants.

-Je suis désolé Tao, je n’ai pas le droit de te dire la vérité…

La condor disparaît dans le ciel.

-Que pensez-vous de lui ? (Z)
-Etrange, nous a-t-il dit la vérité ? (E)
-Il venait surtout pour les médaillons et non pour nous rencontrer. (T)
-C’est bien l’impression qu’il m’ a donné. (E)

Zia, Esteban et Tao entrent dans le temple.

Sinchi arrive le soir à Cajamarca. Deux soldats, sur le pied de guerre, l’interpellent.

-Qui va là ?
-Sinchi, je suis attendu par le Capitaine Diego de Almagro.
-Un instant.

Un des soldats se dirige vers la place de Cajamarca qui se trouve au milieu du village. De nombreux soldats se trouvent sur la place. Très peu sont endormis. Dans une des maisons, Almagro et l’Amiral discutent autour d’une table.

-Vous pensez qu’on doit en arriver là ? (L’Amiral)
-Oui, nous n’avons pas le choix, nous ne pouvons pas nous permettre de laisser l’empereur inca en vie. (Almagro)

Quelqu’un toque.

-Oui. (Almagro)

Le soldat entre dans la pièce.

-Capitaine, un indigène du nom de Sinchi vous demande.

Le capitaine Almagro se lève.

-Ah enfin, les enfants sont à nous.

L’Amiral lève la tête, il a compris qu’il s’agissait d’Esteban et Zia. Almagro s’adresse à lui :

-Amiral, veuillez m’excuser. (Almagro)

Devant le village de Cajamarca. Almagro rejoint Sinchi. Ils entrent, tous les deux, dans le village. Ils marchent dans les rues éclairées par des torches.

-Je suis content de te revoir, Sinchi. Où sont les enfants ? (A)
-Dans un village à un jour de marche, je vous y conduirai. (S)
-Parfait, ta fidélité sera récompensée. (A)
-Ne leur faites pas de mal. (S)
-Rassure-toi, j’y veillerai personnellement...

Le lendemain matin. Almagro, Pizarro et Sinchi se trouvent sur la grande place.

-Diego (de Almagro), je m’excuse d’avoir douté de toi. (P)
-Trêve de politesse, Francisco (Pizarro), je sais bien ce que tu penses. (A)
-Parfait, ainsi c’est clair. Je ne voudrais pas que les enfants m’échappent à nouveau, je vais me charger moi-même de leur arrestation. (P)
-Et il est clair, que je t’accompagne. (A)

A l’autre bout de la place, l’Amiral et Juan de Vaca observent les trois hommes.

-Je me demande ce qu’ils préparent… (V)
-Ça concerne sûrement Esteban et Zia. (A)
-Ils les ont retrouvés ? (V)
-Oui, pas de doute, c’est cet Inca, là-bas, qui les a renseignés (A)
-Ah oui, Diego comptait sur lui.

Almagro, Pizarro et Sinchi.

-Nous emmènerons 10 hommes avec nous. (P)
-Autant ! ? Pour capturer des enfants ? (S)
-Pas n’importe quels enfants… (P)

Village autochtone. Esteban arrive en courant vers Tao et Zia que se trouvent debout devant le temple.

-Alors ? (Z)
-Toujours rien et de votre côté ? (E)
-Non plus. (T)
-Je suis inquiète. (Z)
-Qu’est-ce qui a bien pu lui arriver ? (E)
-Ça fait déjà plusieurs jours qu’on le cherche, il a peut-être décidé de retourner dans son village d’origine. (T)
-Sans nous prévenir ? (Z)

Pedro et Sancho les rejoignent.

-Qu…que faites-vous ?(S)
-Vous cherchez encore Sinchi ? (P)
-Oui.
-Vous vous inquiétez pour rien, Sinchi est un colosse, rien ne peut lui arriver. (P )
-Oui, il a rai..rai…son. . (S)
-Quand est-ce que nous repartons ?J’ai hâte de retrouver Mendoza ! (P)
-Oui, nous aussi, mais nous devons aussi essayer de sauver l’Empereur Inca à Cajamarca. (E)
-Et aussi Mendoza. (Z)
-Je pense qu’il doit être déjà libre…(T)

A Cajamarca. Un soldat marche dans les rues pavées. Il porte l’armure d’un fantassin. On voit le personnage de plus près : C’est Mendoza, même s’il est difficilement reconnaissable avec son casque enfoncé sur la tête et sa barbe de trois jours. Il observe autour de lui. Il arrive sur la place ,au centre du village. Il voit quatre soldats conduirent des prisonniers dans l’une des maisons. Mendoza reconnaît l’un des prisonniers, c’est Yupanqui, le chef du fort de l’Aigle Noir.

Mendoza pense :
-Le chef de l’Aigle Noir…Ils l’ont capturé lui aussi, est-ce aussi le cas d’Esteban ?

Il continue à marcher. L’Amiral arrive en face de lui. Mendoza l’accoste.

-Où pourrais-je trouver le gouverneur ? (M)
-Il est parti hier matin pour une mission importante. (A)
-Quel genre de mission ? (M)
-Je l’ignore. (A)

Mendoza hésite un instant mais continue son interrogatoire.

-Je sais que Francisco est à la recherche de trois enfants, savez-vous s’il les a capturés ?

L’Amiral qui jusqu’à maintenant a répondu à Mendoza avec une certaine désinvolture en regardant à gauche, à droite, sans vraiment le regarder, le fixe attentivement.

-Comment êtes-vous au courant ? (A)
-Je suis très proche du gouverneur, je viens de revenir de Pachacamac, c’est pour cette raison que je vous interroge. (M)
-Ah oui, je comprends. Non, il ne les a pas encore capturés, mais cela sera fait aujourd’hui même, je pense.
-Il s’agit de cette mission importante ? (M)
-Exactement, dans un village à un jours de marche. (A)

Mendoza fronce les sourcils.

-Merci.(M)

Mendoza s’éloigne. L’Amiral l’interpelle. Mendoza se retourne.

-J’ai l’impression de vous avoir déjà vu ?

Mendoza sourit poliment.

-Non, je ne crois pas, je m’en souviendrais.

Il se remet en route et s’éloigne. Il pense :

-Je n’arriverai pas à temps à ce village…

Mendoza lève la tête au moment où il croise, toujours dans Cajamarca, Gaspard et Gomez encadrés par des soldats. Gaspard reconnaît Mendoza. Gaspard écarquille les yeux. Mendoza est surpris de les voir encore en vie. Gaspard s’adresse à Gomez.

-Senior Gomez, c’est Mendoza !
-Comment ?

Gaspard et Gomez se tournent en direction de Mendoza qui se trouve maintenant dix mètres derrière eux. Il s’est arrêté. Il les regarde et leur fait un signe de la main en souriant. Gomez s’adresse discrètement à Gaspard.

-Voilà l’opportunité… (Gomez)
-Comment mon Commandant ? (Gaspard)
-Je suis sûr qu’il nous aidera et si ce n’est pas le cas nous le dénoncerons à Francisco dès son retour.
-Je crois qu’on ferait mieux de le dénoncer tout de suite.
-Patience, Gaspard.

Francisco Pizarro, Diego De Almagro, Sinchi et les dix soldats espagnols sont arrivés à proximité du village. On le voit en arrière plan. Sinchi le montre du doigt :

-Voici le village. (S)
-Parfait, en avant ! (Francisco)

Ils se mettent en route. Sinchi ne bouge pas. Almagro arrête son cheval et se tourne vers Sinchi.

-Sinchi, tu ne viens pas ?
-Je préfère retourner à Cajamarca.
-Comme tu le souhaites., à bientôt !

Il secoue les rênes et rejoint les autres cavaliers dont Francisco Pizarro qui esquisse un sourire pernicieux.

A suivre…

 
 
 
EPISODE 15 14_Episode_15.html14_Episode_15.html14_Episode_15.htmlshapeimage_1_link_0
 EPISODE 1314_Episode_13.html14_Episode_13.html