Episode 9

Titre : Retrouvailles

 
 
 
 

Personnages secondaires :


Jason Haghia : Jeune grec d’une vingtaine d’années recueilli et élevé par le Grand Prêtre de Flores. Sa mère, qui faisait partie d’un groupuscule militant pour la liberté de la Grèce après l’invasion Turc, a été tuée par l’armée de l’envahisseur. Beaucoup accusent le père de Jason, dont il ignore l’identité, d’avoir révélé aux autorités l’emplacement de leur repère en contre partie de quelques pièces d’or. Jason est à sa recherche. Il est maintenant au Pérou en possession du livre de Tao et du parchemin dérobé au Grand Prêtre de Flores.


Le Grand Prêtre de Flores : Ses intentions restent assez obscures. On sait qu’il veut créer un " Nouvel Empire ", mais on ne sait pas exactement ce qu’il recherche. Tao le soupçonne d’être un descendant de l’Atlantide et d’avoir assassiné les réels " pensionnaires " du souterrain de Flores. Il n’y a aucun doute qu’il doit être en route pour l’Amérique du Sud ou même déjà arrivé.


Juan De Vaca : 49 ans. Navigateur Espagnol et ami de Pizarro. Très intéressé par les cités d’Or.


L’Amiral : 33 ans. Fidèle ami de de Vaca. Il a été traducteur pour Pizarro, mais après plusieurs différents et violentes disputes, il est retourné en Espagne. Il a accepté de repartir avec Juan. Il maîtrise le Quichua [langue des Incas] et a une grande admiration pour la civilisation Inca.


Sinchi : 27 ans. Il faisait partie de la garde privée d’Atahualpa, l’empereur Inca. Il a été capturé à Cajamarca en même temps que l’Empereur pendant l’embuscade organisée par Pizarro le 16 novembre 1532. On ignore pourquoi il se trouve maintenant enfermé à San Lorenzo à plus de 200 kilomètres de Cajamarca.


Don Diego de Almagro : 58 ans. Compagnon d’arme de Pizarro. Excellent soldat et fantassin. Il prépare son départ pour Cajamarca où il doit ramener les enfants à Pizarro.

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Résumé de l’épisode précédent
Tao, Mendoza, Pedro et Sancho ont tenté de libérer les enfants, mais à l’aube Mendoza, Zia et Esteban n’ont toujours pas rejoint le point de rendez-vous. Au Solaris, Tao, Pedro et Sancho se retrouvent encerclés par les soldats d’Almagro.

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Quatre des huit soldats se dirigent vers le Solaris et montent à bord.

-C’est ce garçon qui rodait dans le village. (Un des gardes)
-Pourquoi avoir fait exploser mon bateau ? C’était une diversion ? (A)

Aucune réponse.

-Où sont passés les prisonniers ? (A)
-Vous voulez dire qu’ils se sont échappés ? (T)
-Oui.
-Oui, on a réussi ! (S)
-Vous avouez ouvertement que vous avez voulu les faire évader ? (A)
-Euh non, j’ai dit quelque chose ? (S)

Pichu arrive.

-Aleeeerte, Aleeeerte…
-Pichu, t’es légèrement en retard cette fois ! (T)

Il se pose sur l’épaule de Tao.

-Excuse-moi Taaaooo. (P)

Almagro regarde Pichu avec curiosité :

-Quel drôle de volatile… (A)

Celui-ci commence à converser avec ses gardes. Tao s’adresse en chuchotant à Sancho et Pedro.

-Je vois qu’un seul moyen de s’en sortir, ça me fend le cœur, mais on n’a pas le choix.
-C’est quoi ? (P)
-Nous devons utiliser le levier d’autodestruction du Solaris, je ne vois pas d’autre moyen. Ça m’horrifie, mais c’est le seul moyen. (T)
-Je crois que tu as raison. (P)
-En plus on ne peut pas se permettre qu’il tombe entre de mauvaises mains. (T)
-Qu’est-ce que vous complotez ? (A)
-Rien. (P)
-Où avez-vous trouvé ce magnifique bateau ? (A)
-C’est le bateau de mes ancêtres ! (T)
-Je suis impressionné. (A)

Les quatre gardes reviennent.

-Personne à bord, commandant !
-Nous n’avons pas réussi à le faire fonctionner, non plus.
-Vous n’avez pas le choix, expliquez-nous son fonctionnement ! (A)

Tao hésite.

-Tu n’as pas vraiment le choix. (A)
-Très bien, très bien, il faut tirer le levier rouge qui se trouve au plafond de la cabine.
-Va essayer ça ! (Almagro à un de ses hommes)

Le soldat se dirige vers le Solaris. Tao en chuchotant.

-Préparez-vous…

Mais avant que le garde n’arrive au Solaris, le Grand Condor fait son apparition dans le ciel. Il fait plusieurs passages à basse altitude, créant la panique parmi les Espagnols.

-Quelle est cette chose ! (A)
-Par tous les saints ! (g1)

Tao, Sancho et Pedro profitent de la confusion s’enfuir vers le Solaris.

-C’est un châtiment divin ! (g2)

Almagro reprend ses esprits et voit Sancho, Pedro et Tao se diriger vers le Solaris. En plus Sancho et Perdo font un petit détour par le canot pour ramasser quelques objets en or.

-Venez vite ! (T)
-On arrive. (S)

Ils montent à bord.

-Vite ! Ne les laissez pas s’enfuir ! (A)

Ses hommes sont visiblement effrayés. Certains ont pris la fuite, d’autres prient.

-Qui m’a fourré des lavettes pareilles…(A)

Le condor continue ses passages.

Pedro lève l’ancre. Tao enclenche le « cube ». Le mécanisme de met en route et le Solaris prend le large. Tao jubile.

-Oh mon solaris, pardonne-moi d’avoir pensé un instant à te détruire !

Il sort sur le pont. Il voit le condor passer au-dessus du Solaris.

-Merci de ton aide ! Qui que tu sois ! (T)

Le Condor disparaît à l’horizon. Sur la côte, les soldats d’Almagro se rassemblent autour de lui. Ils regardent le Solaris s’éloigner. Ils voient toutes les rames.

-Comment avons-nous pu ne trouver personne ? Regardez… (1g)
-Il s’agit sûrement d’un mécanisme. J’imagine la surprise de Notre Grand Roi Charles Quint si nous pouvions ramener un tel bâtiment en Espagne. (A)
-Vous voulez qu’on le suive depuis la terre ? (2g)
-Non, ça serait peine perdue. Rassemblez les hommes, nous partons pour Cajamarca.
-Et les enfants ? (g1)
-Ne vous n’inquiétez pas j’ai tout prévu. (A)

Ils se mettent en route. Sur le Solaris. Dans la cabine de pilotage :

-Où allons-nous, Tao ? (P)
-Je ne sais pas, … Voilà qu’on se retrouve sans Mendoza. (T)
-Dans la mesure où Zia et Esteban ont été libérés, on peut penser que Mendoza est avec eux. (P)
-Oui, mais alors pourquoi ne nous ont-ils pas rejoints au Solaris ? (S)

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Nuit. Le bateau d’Almagro explose. On voit un garde sortir en courant de la « maison des capitaines » et se diriger vers le port. Mendoza contourne la prison et guigne en direction de l’entrée. Il voit qu’il ne reste plus aucun garde devant. Mais un garde sort de la « caserne » et se dirige vers la prison. Mendoza l’assomme. Il le traîne rapidement derrière des rochers, enfile son armure et se dirige vers la porte de la prison. Il entre et découvre cinq gardes à terre et la cellule vide.

-Vide ! ? (M)

Il entend des cris.

-C’ETAIT UNE DIVERSION, VITE !

Mendoza sort de la prison. Il voit quatre gardes arriver vers lui. Il crie :

-Ils sont partis par là !

Les gardes partent dans la direction indiquée. Mendoza pense :

-Quelqu’un a été plus rapide que nous, il faut que je retourne au Solaris.

Il se met en route. Mais il voit Zia, Esteban et Sinchi arriver au sommet du talus qui surplombe le village. Il court dans leur direction. Il crie :

-Attendez ! C’est moi !

Ils se retournent. Mais ils sont déjà éloignés et non pas reconnu la voix de Mendoza.

-On est repairé ! (S)
-Attendez ! (M)
-Je vous rattrape, je m’en occupe ! (Sinchi)
-Oui, sois prudent ! (Z)

Sinchi se dirige vers Mendoza (toujours en armure).

-Salut, l’ami, je suis de votre côté. (M)
-Tu me crois vraiment assez bête pour tomber dans ton piège. (S)
-Non, tu te méprends…
-Hors de ma vue, « mistis »  [« blanc » en Quechua] ! (S)
Mendoza n’a pas le temps d’esquiver le coup et il est touché de plein fouet. Il roule jusqu’en bas de la pente.

-Et surtout, ne t’avise plus de m’appeler « l’ami » ! (S)

Sinchi rejoint, en courant Esteban et Zia.

Mendoza a été secoué par la chute et reste à terre. Il se relève et voit, comme Pedro, le mystérieux personnage. C’est un métis. Mendoza le voit juste de dos filer dans la forêt.

--Retour—

Zia, Esteban et Sinchi marchent d’un bon pas. Esteban regarde en direction de l’océan. Ils sont sur les hauteurs. Il voit le Solaris.

-ZIA ! Regarde, le Solaris ! (E)
-Oh, mais comment est-ce possible ? !
-Le solaris ? (S)
-C’est Tao, j’en suis sûr, ça ne peut-être que lui ! (E)

Il prend la main de Zia et ils courent en direction de la côte.

-Viens, Sinchi ! (Z)

Don Diego de Almagro revient à San Miguel de Tangarara. De Vaca vient à sa rencontre.

-Don Diego, j’ai appris que les prisonniers s’étaient échappés, c’est une catastrophe ! (DV)
-Rassure-toi Juan, ce n’est pas si dramatique. (A)
-Pas si dramatique ? ! Mais que va dire Pizarro ? (DV)
-Ne t’inquiète pas, il m’avait dit de m’en méfier, j’ai pris mes dispositions. (A)
-Tu me sembles bien sûr de toi.
-Oui, on les retrouvera à Cajamarca. (A)

Sinchi suit Zia et Esteban. Ils arrivent au bord de l’eau. Ils appellent le Solaris.

-Hého, Taooooo ! (E)
-Tao ! (Z)

Dans la cabine. Tao, Pedro et Sancho n’entendent pas les appels d’Esteban et de Zia.

-Mince, ils ne nous entendent pas. (Z)
-Il ne faut pas abandonner ! Ils vont bien finir pas nous entendre. (E)




Pichu, confortablement endormi au soleil sur le pont est réveillé par les cris. Il voit Esteban, Zia et Sinchi. Il s’envole et va prévenir Tao.

-Taoo, Taoooo ! (P)
-Qu’est-ce qu’il y a, Pichu ? (T)
-Taooo, Taooo ! (P)
-Arrête, Pichu, c’est pas le moment.

Pichu tire sur la tunique de Tao.

-Bon, qu’est-ce que tu veux me montrer ?

Il sort de la cabine.

-Regaaarde, regaaarde ! (P)

Tao regarde en direction de la côte. Un sourire illumine son visage. Sur la côte.

-ESTEBAN, regarde, c’est Tao ! (Z)
-TAO ! (E)

Sur le Solaris :

-Zia ! Esteban ! (T)

Il rentre dans la cabine.

-Zia et Esteban sont sur la plage ! (T)

Le Solaris a accosté. Tao met pied-à-terre. Perdo et Sancho dansent sur le pont.

-On les a retrouvés, on les a retrouvés ! (S et P)

Tao rejoint Esteban et Zia.

-Les amis ! (T)

Ils s’enlacent.

-Oh Tao, comme je suis heureuse, on était tellement inquiets. (Z)
-Nous aussi !

Pedro et Sancho les rejoignent.

-Salut, les jeunes. (P)
-Pedro ! Sancho ! (E)
-Je vous présente, Sinchi ! (Z)
-Bonjour à vous, il me semble déjà vous connaître, Zia et Esteban m’ont tellement parlé de vous. (Sin)
-Bienvenue parmi nous. (T)
-On espérait vous trouver aussi avec Mendoza. (P)
-Mendoza ? Il est vivant ? (E)
-Oui, le Grand Prêtre se trompait.
-C’est formidable! Tu as entendu Zia ?(E)

Heureuse, Zia acquiesce de la tête visiblement déjà émue d’avoir retrouvé Tao.

-On ignore où il est passé. (S)
-A quoi ressemble votre ami ? (Sin)
-[Description de Mendoza] (P)
-Je ne crois pas me tromper en vous disant que je l’ai vu se faire capturer. Ils parlaient de l’emmener à Cajamarca. J’ai assisté à la scène lorsque je suis revenu assommer le garde qui nous poursuivait. (Sin)
-Où est Cajamarca ? (E)
-A environs trois jours de marche. (Sin)
-On sait ce qui nous reste à faire, tiens bon Mendoza ! (P)
-Rejoignons le Solaris. (T)
-Tao, tu dois être heureux d’avoir retrouvé ton cher bateau. (Z)
-Oh oui, ah j’ai tellement de choses à vous raconter. (T)
-…

Le Soleil se couche. Le Solaris file à belle allure sur une mer calme. Esteban, Zia et Tao, enfin réunis, sont sur le pont. Ils se racontent leurs aventures respectives. À l’horizon, sur la côte, apparaît la fastueuse cité de Chan-Chan l'ancienne capitale du royaume Chimú et non loin de celle-ci, bien cachée dans une crypte, la caravelle de Mendoza qui avait disparu à Flores…


A suivre…

 
 
 
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