Episode 8

Titre : L’EXPLOSION

 
 
 
 

Résumé de l’épisode précédent
Ils sont arrivés au Nouveau Monde. Zia et Esteban ont été enfermés dans la prison d’un petit village colonial, San Lorenzo. Mendoza, Tao, Sancho et Pedro organisent leur évasion. Jason est parti avec le livre de Tao et le parchemin.



Dans leur cellule, Zia et Esteban sympathisent avec l’amérindien qui se trouve dans leur cellule. Il a une trentaine d’années, il est très grand et robuste.

-Je faisais partie de la garde privée d’Atahualpa.
-On nous a dit qu’il avait été emprisonné. (Z)
-Oui, nous sommes tombés dans un piège. L’un des « Viracochas » [Note : Au début, c’est ainsi que les Incas appelaient les Espagnols (du moins les chefs) Viracocha étant le nom d'un dieu créateur, existant dans des cultures beaucoup plus anciennes que celle des Incas. Viracocha avait la particularité d'être barbu et de commander à la foudre et au tonnerre, bref une sorte de Zeus pré-inca. Mais, comme on connaît cette anecdote uniquement par les chroniqueurs espagnols, il faut peut-être faire la part des choses. Ils l'ont sans doute enjolivée, tout en christianisant le mythe de Viracocha.] incita notre Empereur, sous le masque de l’amitié, à venir à Cajamarca sans arme. En fait il s’agissait d’une embuscade…Plus de 2000 des nôtres furent assassinés sans que l’ennemi ne perde un seul homme.
-Quelles bandes de lâches. (E)
-Notre Empire était déjà mourant, maintenant sans notre « Inca » il agonise.
-Que compte faire Pizarro d’Atahualpa ? (Z)
-Nous l’ignorons.
-Aurions-nous une chance de pouvoir le libérer ?(E)
-Peut-être, mais il faudrait d’abord sortir d’ici.
-On est trop bien gardé. (Z)
-Restons confiants, les dieux ne nous abandonneront pas. On m’appelle « Sinchi » et vous ?
-Zia et voici Esteban ? (Z)
-Es-tu des nôtres Esteban ou avec les « Viracochas » ? (S)
-Je crois surtout qu’il n’y a pas plus de mauvais d’un côté comme de l’autre. (E)
-Tu es la voix de la sagesse, Esteban. (S)

Esteban sourit.

-Mais j’avoue que je donnerais ma vie afin de libérer votre peuple du joug des Espagnols. (E)

Au Solaris : Dans l’une des cabines :

-Non, Mendoza, je ne crois pas que ce soit une bonne idée. (S)
-Tu en as peut-être une meilleure ? (M)
-Ça m’étonnerait ! (P)
-Oh toi, Pedro, t’as jamais d’idées non plus ! (S)
-Bon, arrêtez maintenant, on peut pas se permettre d’attendre, il faut les sortir de là ce soir ! (M)
-La diversion me semble être la meilleure solution. (T)

Le jour suivant, à l’aube. Tao arrive en courant au Solaris. Il arrive sur le pont.

-Mendoza ! Tu es là ? C’est pas normal ! Sancho, Pedro, vous êtes là ? ! Mais où sont-ils passés ?

Il visite les cabines sans trouver âme qui vive. Il retourne à l’extérieur devant le Solaris. Pedro le rejoint.

-Ah Pedro, ça va, où sont les autres ? (T)
-Ils ne sont pas là ? (P)
-Non.
-Mais on devait bien se retrouver ici ? (P)
-Oui, je m’inquiète moi, que s’est il passé ?
-Bin, Mendoza nous avait chargé…

----PEDRO----

Mendoza, Tao, Pedro et Sancho arrivent à proximité de San Miguel de Tangarara.

-Bon je compte sur vous, le plus vite possible.
-Bien Mendoza. (S)
-Bonne chance ! (M)

Pedro et Sancho se séparent de Mendoza. Ils marchent dans le village en direction de l’arsenal qui se trouve à l’autre bout du village. Il y a plusieurs gardes qui patrouillent. Il arrive à l’arsenal. Il y a un garde qui surveille l’entrée.

-Que faisons-nous ? (S)
-Laisse-moi faire. Tu l’assommes par derrière, voilà prends cette poutre.

Il lui montre une petite poutre posée sur le sol.

-D’accord.

Pedro se dirige vers le garde.

-Salut.
-Qui es-tu ?
-Je suis un des marins du capitaine de Vaca
-Et tu n’as jamais entendu parler du couvre-feu ?
-Non !

Sancho s’approche et l’assomme.

-Bonne nuit ! (S)
-Bien joué ! (P)

Ils essaient d’ouvrir la porte de l’arsenal, mais elle est fermée à clef. Un garde se rapproche dangereusement de leur position.

-Il doit avoir les clefs sur lui ! (P)

Pedro fouille le garde.

Le garde se rapproche de plus en plus.

-Mais où sont-elles ! (P)

Le garde n’est plus qu’à quelques mètres. Pedro finit par trouver les clefs. Ils ouvrent la porte et ont juste le temps de rentrer et traînant le garde avec eux. Dans l’arsenal, misérablement vide, ils ne trouvent pas ce qu’ils étaient venu chercher.

-Aucun baril de poudre ! (S)
-Ce n’était pas prévu ça. (P)
-Et puis Mendoza qui attend sur nous. (S)
-Il y en a peut-être dans un des bateaux, toi va voir, je vais prévenir Mendoza. Ne m’attends pas si tu trouves de la poudre. (P)
-Oui, d’accord.

Ils sortent discrètement de l’arsenal. Sancho part en direction du port, Pedro dans la direction inverse. Il passe derrière la « maison des Capitaines » et guigne en direction de la « prison » à la recherche de Mendoza.

-Mais ou est-il ?

Il court derrière un rocher. Qui se trouve sur le flanc de la montagne. Il observe autour de lui. Il voit plus haut un homme habillé d’une façon étrange qui lui-même observe le village. On ne le distingue pas très bien, il est juste éclairé par la lune.

-Étrange…

« J’ai été entraîné par ma curiosité et j’ai gravi la pente jusqu’à arriver à l’endroit où j’avais aperçu cet étrange personnage, mais il avait disparu. »

Pedro voit Almagro sortir de la « maison des Capitaines » et se diriger vers le port.

-Oh non Sancho…

Quelqu’un l’assomme.

--Retour—

-Et je me suis réveillé, il y a une vingtaine de minutes et je suis vite venu ici. (P)
-Qui peut bien être la personne que tu as aperçue sur les hauteurs ? (T)
-C’est sûrement lui qui m’a assommé. (P)
-Nous ne sommes peut-être pas les seuls à vouloir libérer Zia et Esteban. Je suis inquiet pour les autres maintenant.
-Et de ton côté que s’est-il passé ? (P)

--TAO—

Mendoza et Tao se dirigent vers la «prison ». Ils se postent derrière le bâtiment.

-On a plus qu’à attendre et en espérant que la diversion fonctionnera. (M)
-On sera trois pour neutraliser les autres gardes, ça devrait jouer. (T)
-Dommage, qu’on ait pas eu plus de temps, ton idée d’invention était géniale. Tu es un vrai génie, Tao.
-Hé hé hé comme mes ancêtres.

« Le temps passait et on commençait à s’impatienter »

-Tu crois qu’il est arrivé quelque chose ? (T)
-Non, attendons encore, ils vont réussir.

En arrière-plan : on voit Pedro gravir la pente pour rejoindre l’endroit où il a aperçu l’étranger.

-D’accord. (T)

Ils entendent un bruit de porte. Ils voient depuis leur cachette Almagro sortir de la « maison des Capitaines ».

-Mince, Mendoza, et s’il découvre Pedro et Sancho ?
-Reste là, je vais aller les prévenir ! (M)
-Non, je vais y aller, tu es plus utile ici au cas où il y aurait l’explosion.
-Bien.

Tao part en courant. Il contourne « la maison des Capitaines » et « l’arsenal » afin de dépasser Almagro, mais un garde l’interpelle vers le « réfectoire ».

-Hé toi ! Ne bouge pas !

Tao s’arrête. Le garde s’approche de lui.

-Que fais-tu ici ?

Tao ne répond rien. Le garde le prend par le bras.

-Viens, je vais te conduire à mon capitaine !

Il l’entraîne avec lui.
« J’ai essayé de me débattre, mais il a réussi à m’assommer. Quand je me suis réveillé, je me trouvais dans une sorte de bureau. J’étais seul et même pas enfermé, je me suis enfui»

On voit Tao sortir de la « maison des Capitaines » et il passe derrière la « prison ». Mendoza n’est plus là.

« J’ai pensé que vous aviez réussi, alors je suis vite retourné au Solaris »

--Retour—

-Je vois qu’on a tous les deux pris un coup sur la tête ! (P)
-Tu crois que Sancho a réussi à faire sauter la caravelle ?
-Je n’ai pas pu voir si elle avait explosé.
-Moi non plus.
-Mais il faut croire que tout ne s’est pas passé comme prévu, vu qu’ils ne sont pas là !
-On ferait peut-être mieux de retourner sur place. (T)

Ils entendent une voix qui vient de la mer.

-Ohé, Ohé !

Ils se penchent par-dessus le bastingage et voient Sancho dans un canot rempli d’objets en or.

-Ohé, ohé ! Ah vous êtes là !
-Sancho, mais où étais-tu passé ? (P)
-Regardez tout l’or que je ramène ! (S)

Il accoste. Pedro et Sancho vont le rejoindre.

-Sancho, tu as vu Mendoza, Zia et Esteban ? (T)
-Comment ils ne sont pas là ? (S)
-Imbécile tu crois qu’on te poserait la question sinon. (P)
-Oh ça va, Pedro.
-Tu as fait exploser le bateau ? (P)

--SANCHO—

« Oui, bien sûr…quand je t’ai quitté… »

Sancho court en direction de la caravelle. Il monte à bord discrètement en prenant rapidement une lanterne accrochée à un poteau . Il n’y a visiblement pas de garde qui surveille le navire. Sancho descend dans la cale. Il voit plusieurs barils de poudre, mais aussi plus au fond, il voit une grande quantité d’objets en or.

« Je ne pouvais pas laisser tous ces objets explosés avec le navire»

On voit Sancho remonter sur le pont (sans la lanterne), il descend le canot de sauvetage. Et retourne dans la cale. On voit Almagro sortir du village et se diriger vers le port.

« Après avoir chargé tous les objets, j’ai allumé la poudre et je suis parti à la rame. »

Almagro sort du galion qui est posté plus haut dans le port. Il voit Sancho s’éloigner avec la barque.

-Mais c’est mon or ? Hé toi ! (A)

Il saute sur le débarcadère. La caravelle explose. Almagro est projeté sur le sol.

--Retour—

-C’est pas très malin, ta soif de l’or est peut-être responsable de notre échec, voilà pourquoi tu as mis autant de temps à faire sauter la caravelle ! (T)
-Oui, je sais, je suis désolé. (S)
-Où peut bien être Mendoza ? (P)
-Et Zia et Esteban ?
-QUE PERSONNE NE BOUGE !

Ils se retournent et voient Almagro accompagné de 8 soldats armés d’arquebuses.

-Je savais bien que le voleur ne devait pas être très loin ! (A)
-Regardez, Don Diego, c’est le bateau fabuleux ? ! (1g)
-Fouillez-le ! Et vous, j’espère que vous avez une bonne explication, sinon vous finirez pendu ! (A) !

Pedro, Sancho et Tao sont encerclés par les soldats.

-C’est pas vrai ! (T )

A suivre…

 
 
 
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