Résumé de l’épisode précédent :
Tao, Zia et Esteban ont appris que Sancho, Pedro et Mendoza ont été exécutés par les descendants de l’Empire de Mû. Après le condor, voilà que les médaillons disparaissent. On apprend encore que c’est le Grand Prêtre qui aurait ordonné que l’on tue les habitants du village découvert par de Vaca pour des raisons encore inconnues. Une éruption se prépare, le Grand Prêtre et ses hommes se préparent à quitter leur base.

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Après avoir visité quelques cabines, de Vaca, l’Amiral et le marin sortent du « nouveau » Solaris.

-Son fonctionnement est incompréhensible. Quel bateau étrange. (A)
-Oui, quelle mystérieuse civilisation a pu construire un tel navire ? (V)
-Les Atlantes peut-être ? (A)

De Vaca rit.

-Je te croyais plus réaliste, voyons, tu ne crois quand même pas en l’existence de l’Atlantide ? (V)
-Je n’y crois pas, mais je suis prêt à y croire. (A)
-Non, non, il doit y avoir une explication bien plus vraisemblable.
-Je me pose une question, capitaine, comment le bateau peut-il prendre le large ? (M)

Ils regardent les alentours. Il n’y a en effet aucune sortie prévue pour le bateau.

-Oui, tu as raison. (V)
-Il s’agit peut-être juste d’un prototype ou je ne sais quoi. (A)
-Peut-être. J’ai repéré un couloir là-bas, continuons notre investigation. (V)

Ils se dirigent vers ledit couloir.

Tao est entraîné par le garde dans les couloirs de la base.

-Lâchez-moi ! (T)
-Dépêche-toi !

Il est amené auprès du Grand Prêtre, entouré de 10 gardes.

-Que voulez-vous encore ? Il faut savoir ce que vous voulez ! ! (T)
-Tais-toi !(GP)
–Vous êtes une honte pour l’Empire de Mû ! (T)
-J’en ai rien à faire de l’Empire de Mû.

Il rit.

-Je ne suis nullement un descendant de ces primitifs !
-QUOI ! ? (T)
-Si je vous l’ai dit, c’était pour vous amadouer !
-Qui êtes-vous alors ?

Le Grand Prêtre ne répond pas à la question. Il regarde autour de lui.

-Sommes-nous tous là ?
-Non, maître, il manque Jason. (G)
-Je l’ai pourtant vu tout à l’heure. (GP)

On voit l’un des gardes, par déduction Jason, marcher dans les couloirs de la base. Il ouvre quelques portes avec prudence. Il cherche visiblement quelque chose ou quelqu’un. Retour dans la salle du Grand Prêtre.

-Tant pis pour lui, nous devons quitter cet endroit ! (GP)
-Pourquoi ? (T)
-J’ai de bonnes raisons de croire qu’une éruption est imminente ! Allons-y ! (GP)
-Et Zia ?Et Esteban ?

Le Grand Prêtre rit grassement.

-Ils finiront carbonisés !

Ils sortent de la pièce.

Dans la cellule. La terre se remet à trembler plus violemment.

-Esteban, j’ai peur ! (Z)
-Ne t’inquiète pas Zia, nous nous en sortirons. (E)

La secousse dure plus de temps que les précédentes et cette fois, elle cause des dégâts importants à la base (chutes de pierre, failles,…). Le Grand Prêtre et ses hommes accélèrent le pas.

-Dépêchons-nous ! (GP)

L’un des gardes porte le livre des anciens et le tube en or où se trouve le parchemin . Tao se débat tant bien que mal, mais rien à faire. Ils arrivent devant une nouvelle immense porte. Quatre gardes l’ouvrent, elle donne sur la forêt non loin du village indigène. Un garde interroge le Grand prêtre.

-Maître, pourquoi ne pas prendre le navire qui se trouve au niveau inférieur ?
-Parce que nous ne savons pas le faire fonctionner, fiente de bœuf ! (GP)
-Mais peut-être que le descendant de Mû le saurait.
-Comment n’y ai-je pas pensé ? Faisons demi-tour ! (GP)

De Vaca et ses hommes ont fait demi-tour et ils découvrent que la sortie est obstruée par plusieurs grosses pierres.

-Bon dieu, nous sommes coincés ici ! (A)
-Nous aurions dû partir avant, vous auriez dû m’écouter ! (M)
-Ça ne sert à rien de geindre, il doit y avoir une autre issue. (V)

Le Grand prêtre et ses hommes croisent Jason dans un couloir.

-Jason ! Nous te cherchions justement.
-Moi aussi Grand Prêtre ! (J)
-Ne m’appelle plus ainsi, c’est fini la supercherie !

Jason rejoint le groupe.

De Vaca,, l’amiral et le marin se trouvent maintenant à l’intérieur de la « base ». Ils n’ont pas croisé le Grand Prêtre de justesse. De Vaca ouvre quelques portes afin de trouver accès vers l’extérieur.

-Je suis fasciné par cet endroit. (V)
-Capitaine, il faut vite partir d’ici ! (M)
-Un peu de curiosité, Christobal, ça ne fait pas de mal. (V)
-Bien sûr, mais je ne veux pas finir enseveli. (M)

De Vaca tente d’ouvrir une porte, mais elle est verrouillée.

-Tiens donc…(V)

Il lui suffit d’ouvrir la serrure qui a un mécanisme fort simple. Il ouvre la porte. Il arrive dans la cellule où se trouve Esteban et Zia.

-Zia ? Je vais de surprise en surprise ! (V)
-Vous ? ! (Z)
-Tu le connais, Zia ? (E)
-Oui, c’est lui qui m’a capturée et amenée à Barcelone. (Z)
-Qui vous a enfermé ici ? (V)
-Un descendant de l’Empire de Mû. (E)
-On en discutera après, Capitaine, il faut partir ! (A)
-Oui, allez, venez, il faut sortir d’ici. (V)

Zia et Esteban se lèvent et sortent de leur cellule. Le Grand prêtre et ses hommes arrivent devant le « Solaris ». Il s’arrête et se tourne vers ses hommes.

-Tao…Mais où est-il ?

Ses gardes se regardent bêtement entre eux. Tao et son garde ont disparu.

-Par Poséidon ! Ce n’est pas possible, bande d’incapables, vous n’êtes même pas capable de surveiller un enfant !
-Maître, il manque deux autres hommes aussi.
-Le parchemin et le livre ont disparu ! Ne restez pas plantés là, retrouvez-les ! (GP)

Ils repartent en direction de la base. Tao, Jason, portant le parchemin et le livre courent dans les couloirs.

-Merci de votre aide ! (T)
-De rien Tao. (J)

Jason enlève son masque, c’est Mendoza.

-Mendoza ! ! (T)
-Désolé de ne t’avoir pas sauvé lorsque tu étais dans la bibliothèque, mais j’avais encore des choses à régler ! (M)
-On a surtout cru que vous étiez mort ! Et j’avoue que la nouvelle m’a beaucoup affecté.

Mendoza sourit.

-Venant de toi, Tao, cette remarque me touche beaucoup.
-C’est quoi cette remarque mielleuse, Mendoza, tu te ramollis avec l’âge ?
-Je te renvoie le compliment, Tao ! (M)

Ils rient.

-Trêve de plaisanterie, sais-tu où sont enfermés Esteban et Zia ?
-Oui, suis-moi !
-Dépêchons-nous, j’ai un mauvais pressentiment ! (M)

De Vaca et les autres sortent de la base.

-Enfin dehors !(M)
-Rejoignons le bateau ! (V)
-Mais nous ne pouvons pas partir sans Tao ? (Z)
-Ton ami ne m’intéresse pas ! (V)
-Pizarro est aussi à sa recherche…(Z)

Cette fois une immense explosion retentit et fait violemment trembler le sol. Ils voient une énorme fumée se dégager du cratère, fumée mélangée de vapeur d’eau, de gaz et de cendres. Il y a aussi une projection de matériaux de tailles variables, des lapilli, des scories, des blocs, des bombes.

-Tant pis pour Tao ! Nous devons partir ! (V)

De Vaca les menace avec son arme. Ils se mettent rapidement en route.
Mendoza et Tao arrivent devant la cellule vide.

-Tu es sûr qu’ils étaient enfermés ici ? (M)
-Oui, certain, ils ont dû réussir à s’enfuir ! (T)
-Bien, allons chercher Pedro et Sancho qui sont restés dans notre cellule. (M)

Ils passent devant l’escalier qui mène au lac souterrain par où ils étaient arrivés. Ils voient de la fumée (Surtout de la vapeur d’eau).

-Le temps presse ! (T)
-Viens, fermons la porte au moins, ça nous laissera un peu plus de temps. (M)

Ils referment l’énorme porte. Ils se remettent en route, mais entendent des pas. Ils se cachent. C’est deux hommes du Grand Prêtre.

-Retournons vers le maître.
-Y a plus personne ici et j’veux pas finir grillé.

Ils s’éloignent. Mendoza et Tao sortent de leur cachette.

-Pour une fois je suis d’accord avec eux, allons chercher Sancho et Pedro et filons d’ici ! (M)
-Oui !

Zia, Esteban, De Vaca, l’Amiral et le marin embarquent à bord du galion.

-Levez l’ancre, hissez les voiles ! (V)

Tao et Mendoza rejoignent la cellule où se trouvent Sancho et Pedro. Jason est ficelé.

-Oh Mendoza, on était mort de frousse. (S)
-On pensait que tu nous avais oublié. (P)
-Venez ! (M)

Ils se lèvent.

- Libérez-moi, ne me laissez pas ici ! (J)

Jason est un jeune homme d’une vingtaine d’années. Il n’a pas le type amérindien.

-On va se gêner, tiens ! (P)
-Non, détachez-le. (T)
-Oh bin, non. (S)

Tao regarde Mendoza. Celui-ci tourne les talons et se dirige vers la sortie de la cellule.

-Je peux vous guider vers la sortie ! (Jason)

Mendoza s’arrête avant de quitter la pièce.

-Sancho, détache-le ! (M)

A contre cœur Sancho le détache. Ils se mettent en route. Le bateau de Vaca prend le large. Zia et Esteban (Surveillés par un marin) regardent Florès s’éloigner, le regard inquiet.

- Tao... (Z)

Jason, Mendoza, Tao, Sancho et Pedro arrivent à proximité de la sortie, mais ils voient une coulée de lave qui passe juste devant. La forêt est en feu et le village indigène est recouvert de lave.

-Impossible de sortir par là ! (M)

Heureusement que le sol est plat, la lave coule lentement dans la base.

-Il n’y aurait pas un moyen de la contourner ? (P)
-Je te le déconseille, Pedro, la lave dégage une trop grande chaleur, on brûlerait comme un fétu de paille même en passant à deux mètres de celle-ci !(T)
-Brûler ?!(S)
-Venez, il y a une autre sortie ! (J)

Ils courent dans les couloirs, la chaleur commence à être intenable. Soudain une secousse retentit et une faille s’ouvre en plein milieu du couloir. Tao se trouve au mauvais endroit et tombe dans le vide. Sans l’intervention héroïque de Jason, la chute aurait été fatale, celui-ci a réussi à se jeter au sol et à le rattraper par le bras juste à temps. Il le remonte sur le couloir. Tao regarde Jason avec étonnement :

-Pourquoi avoir pris un tel risque…? (T)

Jason laisse apparaître un léger sourire.

-On est quitte maintenant…
-Dépêcher-vous ! Venez ! (P)

Ils se remettent en route et ils débouchent dans la grotte où se trouve le « solaris » qui est éclairé pas le soleil. Le Grand Prêtre et ses hommes ne sont plus là. Tao voit le bateau, il reste sans voix un instant.

-Un autre Solaris ! Quel bonheur ! (T)

Il court dans sa direction.

-Attendez, c’est inutile, personne ne sait le faire marcher ! (J)
-Nous si. (M)
-Ah oui ? (J)
-Tu ferais mieux de venir avec nous, regarde il n’y a plus moyen de sortir d’ici. (M)

Jason regarde en direction de l’autre sortie, condamnée par des blocs de pierre.

-Mendoza, ce n’est pas très prudent quand même. (S)
-J’espère qu’on ne le regrettera pas. (P)

Tao les appelle.

-Alors vous venez ? ! (T)

Ils se dirigent vers le Solaris et montent à bord. On les retrouve dans la cabine. Tao est surexcité. Jason hésite, puis se décide à les rejoindre.

-Quelle chance ! C’est magnifique ! La destruction de l’autre m’avait tellement attristé ! (T)

Pedro resté dehors entre brusquement dans la cabine.

-Il faut vite partir, la lave arrive ! ! (P)
- Oh oui ! oh oui ! (S)

Ils sortent sur le pont et voient la lave s’approcher lentement, mais sûrement.

-A toi de jouer Tao ! (M)

Mendoza et Tao retournent dans la cabine.

-Je me demande bien comment on pourra sortir de cette grotte. (M)
-Mes ancêtres ont dû tout prévoir. Levons l’ancre ! (T)

Il actionne la manette pour lever l’ancre, mais rien ne se passe. Il ressaie plusieurs fois, mais rien ne se passe.

-Ce n’est pas possible ! (T)

Mendoza et lui essayent toutes les commandes, mais rien ne se passe. Pedro entre dans la cabine.

-Alors ? Que se passe-t-il ? Il faut se dépêcher ! (P)
-On fait de notre mieux ! (T)

Tao prend son livre et le feuillette rapidement.

-Je me souviens qu’il y avait un système de protection, je ne sais plus où j’avais lu ça ! (T)

La lave se rapproche de plus en plus. La température monte de plus en plus.

Tao trouve la page qu’il cherchait.

-C’est ici ! (T)

Il la lit rapidement.

-Ah c’est tout simple. (T)

Il referme le livre et regarde le plafond.

-Qu’est-ce que tu cherches ? (M)
-Ça !(T)

Il montre un dessin, assez petit, en forme de soleil qui se trouve près des commandes. Il pousse avec son doigt dessus. C’est une plaquette, elle glisse et laisse apparaître un interrupteur (Le même qui se trouvait dans le cube en métal). Tao l’actionne.

                                                              

Un bruit sourd se fait entendre. Le mat en bois au centre se redresse et déploie sa voile.

-Bien joué Tao ! (M)

La lave est de plus en plus proche.

Mendoza lève l’ancre. Sous l’eau, on voit que l’ancre est reliée au sol par une sorte de lanière. Au moment où l’ancre remonte, la lanière se casse. De nombreuses roues dentées se mettent en route. Une soufflerie gonfle la voile et le solaris s’ébranle et se dirige droit vers le mur de la grotte. La lave a atteint l’eau, ce qui provoque un dégagement de vapeur. Pedro,Sancho et Jason rejoignent les autres dans la cabine. D’autres mécanismes se mettent en marche et le mur vers lequel se dirige le solaris se scinde en deux. Solaris sort de la grotte.

Dans la cabine, ils sautent de joie.

-T’es un chef, Tao ! (P)
-On est vivant. (S)

Mendoza sort sur le pont. Le soleil se couche. Il voit un bateau au loin. Il prend sa lunette et distingue le galion de De Vaca. Tao le rejoint.

-Tu as vu quelque chose, Mendoza ? (T)
-Oui, le galion de Juan de Vaca, j’ai de bonnes raisons de croire que Zia et Esteban sont à bord. (M)
-Où va-t-il ?
-Au Nouveau Monde, il ramène les enfants à Pizarro.
-Encore vivant, ce sac de graisse, il est tenace. (T)
-Il est surtout cruel…
-On devrait pouvoir rattraper le bateau avant qu’il n’arrive au Pérou. (T)
-Je n’en suis pas sûr. Tu oublies qu’on ne peut pas utiliser la puissance du Solaris durant la nuit et ce n’est pas avec cette petite voile qu’on ira vite…

Voix :

-Tao, Tao ! !

Ils se retournent et voient arriver Pichu.

-Hé Pichu, j’étais tellement inquiet !

Il le prend dans ses bras.

Mendoza regarde le large.

-Et c’est reparti, retour au pays des Incas.

A suivre…